««« Apel­le »»»

« Apel­le » dans :
Vincen­zo Martel­li
1549
~ Se Lisippo, et Apelle…
Du Bellay
1549
~ Fasse le Ciel…
Las­phrise
1597
~ Estrées ne requiert…
Angot
1603
~ Pour chanter votre Gloire…
Nostre­dame
1606
~ Pensons un peu…

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voir aussi
« Apelle » selon
# Bouillet, 1878.
 

Apelle. In­gé­nieux, coien, excel­lent, ini­mi­table, gen­til.

Cet Apelle natif de l’Île de Cos ou Coüs, a été le pre­mier peintre de son temps, lequel ayant encom­men­cé à dépeindre une Vénus, par sa mort elle demeu­ra impar­faite, ne se trou­vant aucun qui osât entre­prendre de l’ache­ver.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 18v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_43]
(texte modernisé).

[Apelléan, c.-à-d. peint par Apelle, lequel a été le pre­mier et plus excel­lent peintre de son temps. Ta­bleau.]

[Apellide. Chef-d’œuvre.]

[Apellien /-ienne. Chef-d’œuvre, œuvre ou ou­vrage, peintre.]

[Voir aussi Timanthe et pein­ture.]


 

Marie-Nicolas BOUILLET, 1878.
 

APELLE, peintre célèbre de Cos, d’Éphèse ou de Colo­phon, dis­ciple de Pam­phile, flo­ris­sait vers 332 av. J.-C. Il vécut à la cour d’Alexandre, puis à celle de Pto­lé­mée. Il ne pas­sait pas un seul jour sans tra­vailler : d’où l’adage nulla dies sine linea. Il expo­sait ses ouvrages en public, et recueil­lait, caché der­rière un rideau, les juge­ments des curieux. On connaît le trait de ce save­tier qui, après avoir cri­ti­qué une san­dale, vou­lut juger du reste du tableau ; Apelle l’ar­rê­ta en lui disant : « Que le save­tier ne s’élève pas au-dessus de la chaus­sure, ne sutor ultra cre­pi­dam. » Alexandre, admi­ra­teur des talents d’Apelle, ne per­mit de faire son por­trait qu’à ce peintre seul, et il eut pour lui une telle ami­tié qu’il lui céda Cam­paspe, une de ses maî­tresses, dont le peintre était deve­nu éper­du­ment amou­reux en fai­sant son por­trait. Les meil­leurs tableaux d’Apelle étaient Alexandre ton­nant, Vénus endor­mie et Vénus Ana­dyo­mène, œuvre qu’il lais­sa ina­che­vée, et qu’au­cun artiste n’osa ter­mi­ner. On croit que l’œuvre connue sous le nom de la Noce aldo­bran­dine, dont une copie est au Louvre, a été faite d’après un de ses tableaux.

Marie-Nicolas BOUILLET,
Dictionnaire univer­sel d’His­toire et de Géo­gra­phie,
vingt-sixième édition, 1878, p. 94
[Gallica, NUMM-4849].



 

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Apelle. Inge­nieus, coien, excel­lent, ini­mi­table, gen­til.

Cet Apelle natif de l’Isle de Co ou Coüs, a esté le pre­mier peintre de son temps, lequel aiant encom­men­cé a des­peindre vne Venus, par sa mort elle demou­ra impar­faite, ne se trou­uant aucun qui osast entre­prendre de l’ache­uer.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 18v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_43]
(texte original).

[Apellean, I. peint par Apelle, lequel a esté le pre­mier & plus excel­lent peintre de son temps. Ta­bleau.]

[Apellide. Chef-d’œuure.]

[Apellien /-ienne. Chef-d’œuure, oeuure ou ou­urage, peinctre.]

[Voir aussi Timanthe et peinc­ture.]