Au
bon
arbre,
au Rosier,
à la
vive
clarté,
Qui produit, qui rejette, et qui son
lustre
apporte :
Naguère j’égalais une
Maîtresse
accorte,
Fuyant, et détestant,
l’astuce,
et la fierté.
Hélas ! je
l’estimais d’une si
grand’
bonté,
D’un esprit
si
gaillard,
et d’une amour
si forte :
Qu’elle avait jà gagné d’une
subtile
sorte
Mon cœur,
ma servitude,
et ma fidélité.
Maintenant qu’un
Hiver,
qu’un Été,
qu’une nue,
Ses fruits,
ses fleurs,
ses rais,
atteint, sèche, dénue :
Je veux quitter aussi le joug
qui m’a déçu.
Au pis, m’affranchissant, ce
m’est quelque avantage !
Et puis je ne lairrai qu’un
arbre
sans fruitage,
Une épine
sans rose,
une torche
sans feu.
Au
bon
arbre,
au Rosier,
à la
vive
clarté,
Qui produit, qui rejette, et qui son
lustre
apporte :
Naguère j’égalais une
Maîtresse
accorte,
Fuyant, et détestant,
l’astuce,
et la fierté.
Hélas ! je
l’estimais d’une si
grand’
bonté,
D’un esprit
si
gaillard,
et d’une amour
si forte :
Qu’elle avait jà gagné d’une
subtile
sorte
Mon cœur,
ma servitude,
et ma fidélité.
Maintenant qu’un
Hiver,
qu’un Été,
qu’une nue,
Ses fruits,
ses fleurs,
ses rais,
atteint, sèche, dénue :
Je veux quitter aussi le joug
qui m’a déçu.
Au pis, m’affranchissant, ce
m’est quelque avantage !
Et puis je ne lairrai qu’un
arbre
sans fruitage,
Une épine
sans rose,
une
torche
sans feu.
En ligne le
27/02/05.
Dernière révision le 16/02/22.