Si
je m’attriste en ce lieu plein d’affreur,
Si sans espoir
je me pais
d’espérance,
Si sûrement je suis hors
d’assurance,
Si pour le vrai je n’embrasse
qu’erreur.
Si je refuis la
clarté
pour l’horreur,
Si captivé j’attends ma délivrance,
Si je fléchis sous la
persévérance,
Si discret j’entre en nouvelle
fureur.
Est-ce pourtant à dire que je
vive ?
Non, je suis mort ! mais ma
parole
est vive,
Sortant d’un corps
de son âme
orphelin.
Ainsi
d’Écho
je suis l’image,
et l’âme :
Ainsi jadis du profond de sa
lame
S’oyait la voix
du Prophète
Merlin.
Si
je m’attriste en ce lieu plein d’affreur,
Si sans espoir
je me pais
d’espérance,
Si sûrement je suis hors
d’assurance,
Si pour le vrai je n’embrasse
qu’erreur.
Si je refuis la
clarté
pour l’horreur,
Si captivé j’attends ma délivrance,
Si je fléchis sous la
persévérance,
Si discret j’entre en nouvelle
fureur.
Est-ce pourtant à dire que je
vive ?
Non, je suis mort ! mais ma
parole
est vive,
Sortant d’un corps
de son âme
orphelin.
Ainsi
d’Écho
je suis l’image,
et l’âme :
Ainsi jadis du profond de sa
lame
S’oyait la voix
du Prophète
Merlin.
En ligne le
04/07/14.
Dernière révision le 16/02/22.