La
jeunesse
qu’ardeur
d’une fumière
vaine,
Virilité
qu’ennui,
que labeur,
et que peine,
Vieillesse
que chagrin,
repentance,
et douleur,
Nos
jeux
que déplaisirs,
nos bonheurs que malheur,
Nos trésors
et nos biens,
que tourment,
et que gêne,
Nos
libertés
que lacs,
que prisons,
et que chaîne,
Notre aise,
que malaise,
et notre ris
que pleur :
Passer d’un
âge
à l’autre, est s’en aller au change
D’un bien plus
petit
mal,
en un mal
plus
étrange
Qui nous pousse en un lieu d’où personne ne sort.
Notre
vie
est semblable à la
mer
vagabonde,
Où le flot
suit le flot,
et l’onde
pousse l’onde,
Surgissant à la fin au
havre
de la mort.
L’Enfance n’est sinon qu’une stérile fleur,
La
jeunesse
qu’ardeur
d’une fumière
vaine,
Virilité
qu’ennui,
que labeur,
et que peine,
Vieillesse
que chagrin,
repentance,
et douleur,
Nos
jeux
que déplaisirs,
nos bonheurs que malheur,
Nos trésors
et nos biens,
que tourment,
et que gêne,
Nos
libertés
que lacs,
que prisons,
et que chaîne,
Notre aise,
que malaise,
et notre ris
que pleur :
Passer d’un
âge
à l’autre, est s’en aller au change
D’un bien plus
petit
mal,
en un mal
plus
étrange
Qui nous pousse en un lieu d’où personne ne sort.
Notre
vie
est semblable à la
mer
vagabonde,
Où le flot
suit le flot,
et l’onde
pousse l’onde,
Surgissant à la fin au
havre
de la mort.
En ligne le
07/03/22.
Dernière révision le 07/03/22.