François PERRIN (1533 ?-1606)
Tant heureuse est…
Paris, Guillaume Chaudière, 1574.

TAnt heureuse est sur tout âge l’enfance
Qu’en la voyant il me souvient encor
Et de Saturne et du bon siècle d’or
Où l’on vivait en état d’innocence.

Âge sacré ! qui n’as soin de chevance
Des grands états, des longs jours de Nestor
Qui ne crains point le martial effort
Ni d’un Sénat rigoureux la sentence.

Quand les jardins reprennent leur couleur
Du petit brin naîtra la belle fleur
Pour le plaisir d’une jeune pucelle.

L’enfant aussi ses tendres ans conduit
Près ses parents et sous leur main fidèle
Croît au profit de l’autre âge qui suit.

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TAnt heureuse est sur tout âge l’enfance
Qu’en la voyant il me souvient encor
Et de Saturne et du bon siècle d’or
Où l’on vivait en état d’innocence.

Âge sacré ! qui n’as soin de chevance
Des grands états, des longs jours de Nestor
Qui ne crains point le martial effort
Ni d’un Sénat rigoureux la sentence.

Quand les jardins reprennent leur couleur
Du petit brin naîtra la belle fleur
Pour le plaisir d’une jeune pucelle.

L’enfant aussi ses tendres ans conduit
Près ses parents et sous leur main fidèle
Croît au profit de l’autre âge qui suit.

 

En ligne le 07/03/11.
Dernière révision le 07/03/22.