Marc Claude de BUTTET (v. 1530-1586)
Quand le clair ciel…
Paris, Michel Fezandat, 1561.

«««

textes de
Buttet

»»»


«««

dispo­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1 à 13)

»»»


«««

»»»


 

propos :
la constante insatis­fac­tion des amou­reux

 

ouvrir sur Gallica : L’Amalthée, f° 107r°.

Quand le clair ciel sera l’obscure terre,
Quand le chaud feu les ondes de la mer,
Quand l’ample mer cessera d’écumer,
Quand on saura les monstres qu’elle enserre,

Quand les fiers vents ne se feront plus guerre,
Quand les hauts monts plains on verra nommer,
Quand les verts bois cesseront de ramer,
Quand l’été chaud n’aura point de tonnerre,

Quand plus au ciel les astres n’auront flamme,
Quand l’âme corps, et le corps sera l’âme,
Quand notre main arrêtera le temps,

Quand la fortune aura quelque constance,
Et quand Amour n’aura plus de puissance,
Adoncqu’ seront les amoureux contents.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Quand le clair ciel sera l’obscure terre,
Quand le chaud feu les ondes de la mer,
Quand l’ample mer cessera d’écumer,
Quand on saura les monstres qu’elle enserre,

Quand les fiers vents ne se feront plus guerre,
Quand les hauts monts plains on verra nommer,
Quand les verts bois cesseront de ramer,
Quand l’été chaud n’aura point de tonnerre,

Quand plus au ciel les astres n’auront flamme,
Quand l’âme corps, et le corps sera l’âme,
Quand notre main arrêtera le temps,

Quand la fortune aura quelque constance,
Et quand Amour n’aura plus de puissance,
Adoncqu’ seront les amoureux contents.

 

En ligne le 02/11/08.
Dernière révision le 22/12/23.