David. Prophète, roi, tue-géant, psalmiste, l’un des neuf preux, caut berger, royal, jesséide, harpeur, guerrier, ami de Dieu, puissant, hébreu, race jesséienne.
David fils d’Isaïe ou Jessé de la lignée de Juda, fut d’icelle premier roi. Il était beau de face, prudent en paroles, et fort belliqueux, avec ce bon joueur de harpe. Après la mort d’Isboseth il fut sacré roi sur tout Israël, et régna tant en Hébron qu’en Jérusalem l’espace de quarante ans.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 76v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_159]
(texte modernisé).
[Davidique. Chant et chanson, force, harpe.]
[Fils de David. Jésus-Christ.]
[Voir aussi Aaron, Abel, Abraham ou Abram, Adam, Ève, Nabuchodonosor, Salomon, Samson, Suzanne.]
DAVID, roi-prophète, fils d’Isaï ou Jessé, né à Bethléem vers 1086 ou 1071 av. J.-C., conduisait les troupeaux de son père, lorsqu’il fut désigné par Samuel, à l’âge de 15 ans, pour succéder à Saül, et reçut l’onction royale. Il tua le géant philistin Goliath, qui avait défié les Juifs, et se couvrit de gloire en plusieurs autres occasions ; mais Saül, jaloux de ses succès, voulut le faire périr, ce qui le força à se cacher pendant plusieurs années, et même à chercher un refuge chez l’étranger. Après la mort de Saül, qui périt à Gelboé, il se fit reconnaître roi à Hébron (1056 ou 1040). Le trône lui fut d’abord disputé par un fils de Saül, Isboseth ; mais ce prince ayant été assassiné, David régna seul au bout de 7 ans. Il fit de grandes conquêtes, enleva aux Jébuséens Jérusalem, dont il fit sa capitale, vainquit les rois de Syrie et de Mésopotamie ; mais il ternit la gloire de son règne en cédant à des passions coupables : on lui reproche surtout la mort d’Urie, dont il se défit pour épouser sa femme Bethsabée ; cependant, ayant fait pénitence, il obtint de Dieu son pardon. David eut de grands chagrins domestiques : il vit un de ses fils, Amnon, tué par son frère Absalon, et eut à réprimer la révolte et à déplorer la mort de ce dernier. Il mourut en 1016 ou 1001, laissant le trône à Salomon, le plus jeune de ses fils. On a sous le nom de David 150 psaumes qui sont regardés comme le chef-d’œuvre de la poésie lyrique. Outre qu’ils se trouvent traduits en prose dans toutes les versions de la Bible, ils ont été pour la plupart imités en vers français ; les traductions les plus estimées sont celles de Marot, de Malherbe, de Racan et de J.-B. Rousseau.
Marie-Nicolas
BOUILLET,
Dictionnaire universel d’Histoire et de
Géographie,
vingt-sixième édition [1re édition,
1842], 1878,
p. 502 [Gallica, NUMM-4849].
Dauid. Prophete, roi, tu’-geant, psalmiste, l’vn des neuf preux, caut-berger, roial, iesseïde, harpeur, guerrier, ami de dieu, puissant, hebreu, race Iesseïenne.
Dauid fils de Isai ou Iessé de la lignee de Iuda, fut d’icelle premier roi. Il estoit beau de face, prudent en paroles, & fort belliqueus, avec ce bon ioueur de harpe. Apres la mort d’Isboseth il fut sacré roi sur tout Israël, & regna tant en Hebron qu’en Hierusalem l’espace de quarante ans.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 76v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_159]
(texte original).
[Cité de Dauid. Hierusalem.]
[Dauidique. Chant & chanson, force, harpe.]
[Fils de Dauid. Iesus Christ.]
[Voir aussi Aaron, Abel, Abraham ou Abram, Adam, Eue, Nabuchodonosor, Salomon, Sanson, Susanne.]