COmme
un brave
Coursier
vieilli dans les
armées
Tout
impotent
de coups,
tout
signalé
d’hasards,
Dispensé pour jamais de la
fureur
de Mars
Pour être le mari
des poutres
enflammées,
Oyant
le son
guerrier
des troupes
animées,
Ou voyant les éclairs
des écus et des
dards,
Laisse l’Amour
lascif
pour l’amour
des soudards,
Hennit, gratte, tressaut par les
plaines
aimées :
Ainsi
toutes les fois qu’on discourt des
combats,
Je frémis, je pâlis, je tressauts, je
débats,
Figurant dans mon cœur
l’image
de Bellone.
Mais c’est trop
follement : car un
Rai
de ses yeux
Chasse soudain de moi ce
penser
furieux,
Et me fait d’un
Lion
une Biche
poltronne.
COmme
un brave
Coursier
vieilli dans les
armées
Tout
impotent
de coups,
tout
signalé
d’hasards,
Dispensé pour jamais de la
fureur
de Mars
Pour être le mari
des poutres
enflammées,
Oyant
le son
guerrier
des troupes
animées,
Ou voyant les éclairs
des écus et des
dards,
Laisse l’Amour
lascif
pour l’amour
des soudards,
Hennit, gratte, tressaut par les
plaines
aimées :
Ainsi
toutes les fois qu’on discourt des
combats,
Je frémis, je pâlis, je tressauts, je
débats,
Figurant dans mon cœur
l’image
de Bellone.
Mais c’est trop
follement : car un
Rai
de ses yeux
Chasse soudain de moi ce
penser
furieux,
Et me fait d’un
Lion
une Biche
poltronne.
En ligne le 09/12/20.
Dernière révision le 30/09/23.