Qvand
l’amitié
que Madame me porte,
D’affection
enuers moy changera:
Apriuoysé prez du
Loup
mangera
Le dous
Aigneau,
vestu de mesme sorte.
La
hayne
viue,
&
naturelle,
&
forte,
Du Basilic,
&
l’Aspic
cessera:
Le chaud
Esté
frilleus
Hyuer
sera,
Et ses moissons
deuiendront glace
morte.
Plustost mon
ombre
en l’air
ie poursuiuray,
Plustot sans ame,
& sans cœur
ie viuray:
Plustot encor mourra ma foy
parfaitte.
Las! en ce point i’ay
flaté mes ennuis,
Iusqu’au-iourd’huy, qu’asseurer ie me puis
D’vn
vain
espoir,
& d’vne
amour
deffaitte.
Qvand
l’amitié
que Madame me porte,
D’affection
enuers moy changera:
Apriuoysé prez du
Loup
mangera
Le dous
Aigneau,
vestu de mesme sorte.
La
hayne
viue,
&
naturelle,
&
forte,
Du Basilic,
&
l’Aspic
cessera:
Le chaud
Esté
frilleus
Hyuer
sera,
Et ses moissons
deuiendront glace
morte.
Plustost mon
ombre
en l’air
ie poursuiuray,
Plustot sans ame,
& sans cœur
ie viuray:
Plustot encor mourra ma foy
parfaitte.
Las! en ce point i’ay
flaté mes ennuis,
Iusqu’au-iourd’huy, qu’asseurer ie me puis
D’vn
vain
espoir,
& d’vne
amour
deffaitte.
En ligne le
21/03/10.
Dernière révision le 05/12/21.