Christofle de GAMON (1574-1621)
La commune nourrice…
Lyon, Claude Morillon, 1600.

 

textes de
Gamon

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cor­ré­la­tion
(vers 1-8 → 14)

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les animaux de la terre, de l’eau, du feu et de l’air :
la taupe, le pois­son, la sala­mandre, l’oiseau

 

ouvrir sur Gallica : La Muse divine, Sonnet, p. 137.

LA commune nourrice au front reverdissant,
La campagne où toujours un bruit humide dure,
L’élément qui plus sec va chassant la froidure,
Et Junon, sont pour nous, nous pour le Tout-puissant :

Mais quoi ? La Terre va le Seigneur bénissant,
La Mer, de l’Éternel les louanges murmure,
Le feu dresse son vol vers l’Auteur de Nature,
L’air épand son honneur, nous l’allons délaissant.

Si donc, ô Supernel, ta vengeance équitable
Venge l’iniquité de mon âme damnable,
Ton juste jugement ne me sera nouveau :

Car déjà de longtemps, las ! ma triste sentence
Est faite par les lieux où font leur résidence,
La Taupe, le Poisson, la Salmandre, et l’Oiseau.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

LA commune nourrice au front reverdissant,
La campagne où toujours un bruit humide dure,
L’élément qui plus sec va chassant la froidure,
Et Junon, sont pour nous, nous pour le Tout-puissant :

Mais quoi ? La Terre va le Seigneur bénissant,
La Mer, de l’Éternel les louanges murmure,
Le feu dresse son vol vers l’Auteur de Nature,
L’air épand son honneur, nous l’allons délaissant.

Si donc, ô Supernel, ta vengeance équitable
Venge l’iniquité de mon âme damnable,
Ton juste jugement ne me sera nouveau :

Car déjà de longtemps, las ! ma triste sentence
Est faite par les lieux où font leur résidence,
La Taupe, le Poisson, la Salmandre, et l’Oiseau.

 

En ligne le 16/02/24.
Dernière révision le 03/03/24.