Ces
cheueux
d’or
deuiendront en argent,
Aueq’ le temps,
qui toute chose ameine:
Et ces
doux
yeux,
ou mon cœur
se pourmeine
Yront d’humeur
leur
beau
regard
chargeant:
Encor’ yra vostre
gorge
changeant,
Ce lis
polly,
à quelque peau
non pleine
Et de doubler vous retiendrez à
peine
Ce corps
tant
droit,
tant bien faict, & tant
gent:
La
beauté
(bref) qu’icy bas me moleste,
En fin, yra deux fois estre celeste,
Laissant de vous le reste en
proye
aux vers:
Lors se verra
l’amour
incomparable
Que dedaignez, faire encor’ pardurable
Vostre
clair
nom, parmy cest vniuers.
Ces
cheueux
d’or
deuiendront en argent,
Aueq’ le temps,
qui toute chose ameine:
Et ces
doux
yeux,
ou mon cœur
se pourmeine
Yront d’humeur
leur
beau
regard
chargeant:
Encor’ yra vostre
gorge
changeant,
Ce lis
polly,
à quelque peau
non pleine
Et de doubler vous retiendrez à
peine
Ce corps
tant
droit,
tant bien faict, & tant
gent:
La
beauté
(bref)
qu’icy bas me moleste,
En fin, yra deux fois estre celeste,
Laissant de vous le reste en
proye
aux vers:
Lors se verra
l’amour
incomparable
Que dedaignez, faire encor’ pardurable
Vostre
clair
nom, parmy cest vniuers.
En ligne le
08/07/15.
Dernière révision le 23/09/23.