Nicolas FILLEUL (v. 1530-v. 1575)
Pour mon pays, pour moi…
Le Préam­bule des
innom­brables
Le Discours,
Rouen, Martin Le Mégissier, 1560.
ouvrir sur Gallica : sonnet 116, p. 61.

Pour mon pays, pour moi, pour France, pour mon Roi,
Dieux de terre, et du ciel, dévot je vous appelle.
Ainsi soit à jamais votre gloire éternelle,
Ainsi cet univers connaisse votre loi.

À vous terrestres dieux, un vœu faire je vais,
À vous célestes dieux, un autel j’appareille.
Faunes, Sylvains, Satyrs, et si chose immortelle
Se dit encor ci-bas, Démons écoutez-moi.

Pour ne brouiller le bien que le ciel nous avoue,
Faunes, Sylvains, Satyrs, des odeurs je vous voue.
Pour nos champs, moi, la paix, l’heur de mon roi nouveau,

Cérès, Minerve, Mars, Jupiter, je vous prie.
Sur vos sacrés autels bons dieux, je vous dédie
Un Pourceau, une Vache, un Loup, et un Taureau.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Pour mon pays, pour moi, pour France, pour mon Roi,
Dieux de terre, et du ciel, dévot je vous appelle.
Ainsi soit à jamais votre gloire éternelle,
Ainsi cet univers connaisse votre loi.

À vous terrestres dieux, un vœu faire je vais,
À vous célestes dieux, un autel j’appareille.
Faunes, Sylvains, Satyrs, et si chose immortelle
Se dit encor ci-bas, Démons écoutez-moi.

Pour ne brouiller le bien que le ciel nous avoue,
Faunes, Sylvains, Satyrs, des odeurs je vous voue.
Pour nos champs, moi, la paix, l’heur de mon roi nouveau,

Cérès, Minerve, Mars, Jupiter, je vous prie.
Sur vos sacrés autels bons dieux, je vous dédie
Un Pourceau, une Vache, un Loup, et un Taureau.

 

En ligne le 25/09/25.
Dernière révision le 25/09/25.