disposition de la
recollection
(vers 1-9 → 12)
[…]
Le
vent
d’Austre
qui ront de sa
muglante
haleine
Les rameaus
des forés,
qui de l’humide
plaine
Fét mile mons,
& vaus :
qui baisse,
audacieus,
Les pointes
qui par trop s’auoisinent des
Cieus.
L’odorante
vapeur
que la rose
soûpire,
Tandis que les soûpirs
d’vn
amoureus
Zephyre
Emaillent la
campagne :
& que, pour plaire aus
Cieus,
La Terre
se reuêt d’vn
habit
precieus.
Les discordans
accors
que produit vne Lyre,
Ne peuuent étre veus : mais celui se peut dire
Sans nés,
oreille,
chair,
qui ne flaire, oit, & sent
L’odeur,
le son,
le choc,
des fleurs,
du lut,
du vent.
[…]
[…]
Le
vent
d’Austre
qui ront de sa
muglante
haleine
Les rameaus
des forés,
qui de l’humide
plaine
Fét mile mons,
& vaus :
qui baisse,
audacieus,
Les pointes
qui par trop s’auoisinent des
Cieus.
L’odorante
vapeur
que la rose
soûpire,
Tandis que les soûpirs
d’vn
amoureus
Zephyre
Emaillent la
campagne :
& que, pour plaire aus
Cieus,
La Terre
se reuêt d’vn
habit
precieus.
Les discordans
accors
que produit vne Lyre,
Ne peuuent étre veus : mais celui se peut dire
Sans nés,
oreille,
chair,
qui ne flaire, oit, & sent
L’odeur,
le son,
le choc,
des fleurs,
du lut,
du vent.
[…]
En ligne le 11/06/22.
Dernière révision le 11/06/22.