Ia le
matin
qui l’uniuers redore,
De franges
d’or,
& de perles
s’ornoit,
Et doucement tout en roses
tournoit
Le char
serein,
de l’Indienne
Aurore.
Las le
souci
qui sans fin me déuore,
Aucun espoir
de paix
ne me donnoit :
Plutôt le iour
allors me ramenoit
Mille tormens,
& mille mors
encore,
Quand derrier’ moi
au bout dun
gai
preau,
Ma Nymphe
émeut vn
orient
nouueau,
Qui éclaira mes
nocturnes
angoisses.
Pardonnés moi, ô
vous
celestes
Dieux,
Luire la vi, de corps,
de front,
& d’yeux,
Plus belle encor que ne sont voz
Déesses.
Ia le
matin
qui l’uniuers redore,
De franges
d’or,
& de perles
s’ornoit,
Et doucement tout en roses
tournoit
Le char
serein,
de l’Indienne
Aurore.
Las le
souci
qui sans fin me déuore,
Aucun espoir
de paix
ne me donnoit :
Plutôt le iour
allors me ramenoit
Mille tormens,
& mille mors
encore,
Quand derrier’ moi
au bout dun
gai
préau,
Ma Nymphe
émeut vn
orient
nouueau,
Qui éclaira mes
nocturnes
angoisses.
Pardonnés moi, ô
vous
celestes
Dieux,
Luire la vi, de corps,
de front,
& d’yeux,
Plus belle encor que ne sont voz
Déesses.
En ligne le
07/11/18.
Dernière révision le 25/09/22.