Joachim BLANCHON (?-?)
Comme le Marinier…
Paris, Thomas Périer, 1583.

Comme le Marinier agité de l’Orage,
Présageant le danger, poussé d’affection,
Pour refuge certain plein de dévotion,
Supplie l’Éternel le conduire au rivage.

Dressant ses yeux au Ciel, ses mains, et son courage,
Et ne retient en soi imagination,
Que des flots, de la mort, et de l’affliction,
Tremblant de désespoir idéant le naufrage.

Ombragé de la mort j’attends même secours,
Implorant la faveur du Dieu où j’ai recours,
Voyant à Mât rompu mon vaisseau dessus l’onde,

Me jugeant à ma fin, et Roi des malheureux,
Si je ne suis tiré des écueils dangereux,
Par la Divinité que j’adore en ce monde.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Comme le Marinier agité de l’Orage,
Présageant le danger, poussé d’affection,
Pour refuge certain plein de dévotion,
Supplie l’Éternel le conduire au rivage.

Dressant ses yeux au Ciel, ses mains, et son courage,
Et ne retient en soi imagination,
Que des flots, de la mort, et de l’affliction,
Tremblant de désespoir idéant le naufrage.

Ombragé de la mort j’attends même secours,
Implorant la faveur du Dieu où j’ai recours,
Voyant à Mât rompu mon vaisseau dessus l’onde,

Me jugeant à ma fin, et Roi des malheureux,
Si je ne suis tiré des écueils dangereux,
Par la Divinité que j’adore en ce monde.

 

En ligne le 13/08/20.
Dernière révision le 16/10/22.