Joachim BERNIER de LA BROUSSE (v. 1580-1623)
Le Ciel n’a point tant de flambeaux…
Poitiers, Julian Thoreau, 1618.

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textes de
Ber­nier de La B.

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dispo­si­tion de la
recol­lec­tion
(vers 1-8 → 12)

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dans les yeux de l’aimée : le ciel, la mer, la terre

 

LE Ciel n’a point tant de flambeaux
Qui jour et nuit nous illuminent,
Tant de peuples les bleues eaux
Qui sans pieds hardiment cheminent,
Tant de fleurs le gai renouveau,
Tant d’oiseaux la haute contrée,
Tant de sons le bi-front coupeau,
Tant de troupeaux la jeune prée :

Que ma Floride arme en ces lieux
De beautés qui me font la guerre,
Car elle porte dans ses yeux
Le Ciel, l’onde salse, et la terre.
 
 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

LE Ciel na point tant de flambeaux
Qui jour et nuit nous illuminent,
Tant de peuples les bleues eaux
Qui sans pieds hardiment cheminent,
Tant de fleurs le gai renouveau,
Tant doiseaux la haute contrée,
Tant de sons le bi-front coupeau,
Tant de troupeaux la jeune prée :

Que ma Floride arme en ces lieux
De beautés qui me font la guerre,
Car elle porte dans ses yeux
Le Ciel, londe salse, et la terre.
 
 

 

En ligne le 30/04/24.
Dernière révision le 30/04/24.