Rougir un
bel
œillet
près d’un
blanc
Aubépin,
Jeune,
frais,
et
douillet,
ressemblant au tétin
D’une
tendre
pucelle,
alors qu’elle s’essore.
Mais sitôt
qu’Apollon
de ses rayons
nous dore,
Courant par le milieu du
manoir
Aimantin,
Il abaisse le chef,
il basane son teint,
Et se meurt de regret
dont aucun ne l’odore.
Ainsi la
douce
fleur
de la virginité,
Dès que
l’âge
a couru sur son temps
limité,
Flétrit en un
moment
pour n’être cultivée,
Et attire après soi mille
fleaux douloureux :
C’est un
étrange
mal,
gardez-vous-en Thisbée,
Et sage
recevez mes conseils
amoureux.
COmme on voit bien souvent au lever de l’Aurore
Rougir un
bel
œillet
près d’un
blanc
Aubépin,
Jeune,
frais, et
douillet,
ressemblant au tétin
D’une
tendre
pucelle, alors qu’elle
s’essore.
Mais sitôt
qu’Apollon
de ses rayons
nous dore,
Courant par le milieu du
manoir
Aimantin,
Il abaisse le chef,
il basane son teint,
Et se meurt de regret
dont aucun ne l’odore.
Ainsi la
douce
fleur
de la virginité,
Dès que
l’âge
a couru sur son temps
limité,
Flétrit en un
moment
pour n’être
cultivée,
Et attire après soi mille
fleaux douloureux :
C’est un
étrange
mal,
gardez-vous-en Thisbée,
Et sage
recevez mes conseils
amoureux.
En ligne le
26/01/20.
Dernière révision le 30/04/24.