Jean Antoine de BAÏF (1532-1589)
Plutôt seront haïs…
Paris, Lucas Breyer, 1573.

[…] 

Plutôt seront haïs les verdissants herbages
Des simplettes brebis, et des bêtes sauvages
Les arbreuses forêts : les poissons dans les eaux
Cesseront de hanter, et dans l’air les oiseaux :
Plutôt que de mon cœur l’amour que je te porte,
Pour y loger un autre, ô ma Francine, sorte.
[…] 
Ces monts m’en sont témoins, et ces antres cavés
En plus de mille endroits de ces vers engravés :
Les gardons des connils hanteront les tanières,
Et les connils au lieu des gardons les rivières,
Où se couche le jour le Soleil lèvera,
À l’heure que Toinet Francine quittera.

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

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Plutôt seront haïs les verdissants herbages
Des simplettes brebis, et des bêtes sauvages
Les arbreuses forêts : les poissons dans les eaux
Cesseront de hanter, et dans l’air les oiseaux :
Plutôt que de mon cœur l’amour que je te porte,
Pour y loger un autre, ô ma Francine, sorte.
[…] 
Ces monts m’en sont témoins, et ces antres cavés
En plus de mille endroits de ces vers engravés :
Les gardons des connils hanteront les tanières,
Et les connils au lieu des gardons les rivières,
Où se couche le jour le Soleil lèvera,
À l’heure que Toinet Francine quittera.

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En ligne le 27/06/21.
Dernière révision le 28/11/24.