Toujours
le Dieu
qui son tonnerre
jette,
N’atteint les monts
d’Épire au
long
sourcil :
Pour se venger sans répit,
ou merci,
Phébus
encor les Grégeois
ne sagette.
Courbant son
arc,
et lâchant sa
sagette,
Diane
aussi l’amour,
et le souci,
De ses forêts,
au temps
même
adouci
N’est à chasser incessamment sujette.
Doncques pourquoi mon
désastre,
et mon soin,
De mal
en pis toujours s’étend plus loin ?
Qui peut causer sa rage,
et félonie ?
C’est mon
Destin,
qui prolixe et subtil,
De mes travaux
allonge ainsi
le fil :
Et moins j’ai d’heur, et plus
d’aise
me nie !
Toujours
le Dieu
qui son tonnerre
jette,
N’atteint les monts
d’Épire au
long
sourcil :
Pour se venger sans répit,
ou merci,
Phébus
encor les Grégeois
ne sagette.
Courbant son
arc,
et lâchant sa
sagette,
Diane
aussi l’amour,
et le souci,
De ses forêts,
au temps
même
adouci
N’est à chasser incessamment sujette.
Doncques pourquoi mon
désastre,
et mon soin,
De mal
en pis toujours s’étend plus loin ?
Qui peut causer sa rage,
et félonie ?
C’est mon
Destin,
qui prolixe et subtil,
De mes travaux
allonge ainsi
le fil :
Et moins j’ai d’heur, et plus
d’aise
me nie !
En ligne le
16/07/08.
Dernière révision le 18/12/22.