««« Mahomet »»»

« Mahom » dans :
Boys­sières
1579
~ La Lionne, la Chienne…

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Maho­met. Faux pro­phète, dam­né, cau­te­leux, pi­peur, abo­mi­nable, sub­til, arabe ou ara­bien, mé­chant, ru­sé, trom­peur, in­gé­nieux, dé­tes­table, vo­leur, lar­ron, im­pos­teur.

Mahomet fils d’Abdola Motalip et d’Ime­na tous deux ido­lâtres, issus de la lignée d’Ismaël, fils bâtard d’Abra­ham, est celui qui ayant rape­tas­sé un mau­dit Alco­ran de toutes les opi­nions diverses entre les hommes, se fait recon­naître des Turcs pour grand pro­phète et ami de Dieu, obser­vant invio­la­ble­ment ce qu’il leur a lais­sé par écrit, comme une chose sainte. L’an 620 cet abu­seur de peuple naquit en une ville de l’Ara­bie heu­reuse, nom­mée la Mecque, et mou­rut l’an 683 et fut enter­ré à Mé­dine Tal­na­bi.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 155r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_316]
(texte modernisé).

[Mahométaine /-ains. Impiété, Turcs.]

[Mahométistes. Turcs.]


 

Avertis­se­ment

Cata­logue de lieux communs, quand bien même recueil­lis chez les poètes et « plu­sieurs savants per­son­nages », le recueil des Épi­thètes de Maurice de La Porte n’échappe évi­dem­ment pas aux sté­ré­o­types qu’on dira aujour­d’hui nour­ris des peurs, fan­tasmes, igno­rances et pré­ju­gés propres aux fran­co­phones catho­liques mâles à la peau blanche de 1571, chez qui l’auteur a pui­sé et aux­quels ils étaient des­ti­nés. On les publie sans vou­loir rien en omettre, à titre de docu­ments sus­cep­tibles de révé­ler la langue et la pen­sée d’une époque, en son­geant aussi qu’ils peuvent indi­quer pour notre époque les dan­gers du recours irré­flé­chi, auto­ma­tique, aux res­sour­ces de la langue.



 

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Mahometh. Faux pro­phete, dam­né, cau­te­leus, pi­peur, abho­mi­nable, sub­til, arabe ou ara­bien, mes­chant, ru­sé, trom­peur, in­ge­nieus, de­tes­table, vo­leur, lar­ron, im­pos­teur.

Mahometh fils d’Abdola Motalip & d’Ime­na tous deux ido­latres, issus de la lignee d’Ismael, fils bastard d’Abra­ham, est celui qui aiant rape­tas­sé vn mau­dit Alco­ram de toutes les opi­nions diuerses entre les hommes, se fait recon­noistre des Turcs pour grand pro­phete & ami de Dieu, obser­uans inuio­la­ble­ment ce qu’il leur a lais­sé par escrit, comme vne chose sainte. L’an 620. cest abu­seur de peuple nasquit en vne ville de l’Ara­bie heu­reuse, nom­mee la Meque, & mou­rut l’an 683. & fut enter­ré à Mel­dinne Tal­na­bi.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 155r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_316]
(texte original).

[Mahumetaine /-ains. Impieté, Turcs.]

[Mahumetistes. Turcs.]