disposition de la
recollection
(vers 1-11 → 12-13)
En quel
fleuue
areneux
iaunement s’escouloit
L’or
qui blondist si bien les
cheueux
de madame?
Et du
brillant
esclat de sa
iumelle
flame,
Tout astre
surpassant, quel
haut
ciel
s’emperloit?
Mais quelle
riche
mer
le
coral
receloit
De ceste
belle
leure,
où mon desir
s’affame?
Mais en quel
beau
iardin
la rose
qui donne ame
A ce teinct
vermeillet,
au matin
s’estalloit?
Quel
blanc
rocher
de Pare, en estoffe
marbrine
A tant bien montagné ceste
plaine
diuine?
Quel parfum
de Sabee
a produit son odeur ?
O trop
heureux
le fleuue,
heureux
ciel,
mer
heureuse,
Le iardin,
le rocher,
la Sabee
odoreuse,
Qui nous ont enlustré le
beau
de son honneur.
En quel
fleuue
areneux
iaunement s’eſcouloit
L’or
qui blondist ſi bien les
cheueux
de madame?
Et du
brillant
eſclat de ſa
iumelle
flame,
Tout aſtre
ſurpaſſant, quel
haut
ciel
s’emperloit?
Mais quelle
riche
mer
le
coral
receloit
De ceſte
belle
leure,
où mon deſir
s’affame?
Mais en quel
beau
iardin
la roſe
qui donne ame
A ce teinct
vermeillet,
au matin
s’eſtalloit?
Quel
blanc
rocher
de Pare, en eſtoffe
marbrine
A tant bien montagné ceſte
plaine
diuine?
Quel parfum
de Sabee
a produit ſon odeur?
O trop
heureux
le fleuue,
heureux
ciel,
mer
heureuſe,
Le iardin,
le rocher,
la Sabee
odoreuſe,
Qui nous ont enluſtré le
beau
de ſon honneur.
Texte de l’édition
de 1870 en ligne le
01/09/19,
remplacé par celui de 1574 le 03/11/24.
Dernière révision le 03/11/24.