Main,
douce
main,
molette
&
iuoyrine,
Qui de tes doigs
longuettement
mignards,
Fais honte
à ceux que richement espars
L’Aube
descouure en sa
clarté
rosine :
Main
qui m’enlasse, humainement
diuine,
De mille neuz
doucement fretillards,
Trop plus estroit que la
corde,
& les dars
Du foible fort
Enfant
de la Cyprine.
Main,
dont mes pleurs
i’ay esté apaisant,
Et qu’halenant, baisan, & rebaisant
I’ay attiedi en mes
bouillantes
larmes.
Main
qui me tiens esclaue
librement,
Las ! guide moy au lieu, ou franchement
Ie sois
vainqueur
de tes
douces
alarmes.
Main,
douce
main,
molette
&
iuoyrine,
Qui de tes doigs
longuettement
mignards,
Fais honte
à ceux que richement eſpars
L’Aube
deſcouure en ſa
clarté
roſine :
Main
qui m’enlaſſe, humainement
diuine,
De mille neuz
doucement fretillards,
Trop plus eſtroit que la
corde, & les
dars
Du foible fort
Enfant
de la Cyprine.
Main,
dont mes pleurs
i’ay
eſté apaiſant,
Et qu’halenant,
baiſan, & rebaiſant
I’ay
attiedi en mes
bouillantes
larmes.
Main
qui me tiens eſclaue
librement,
Las ! guide moy au
lieu, ou franchement
Ie ſois
vainqueur
de tes
douces
alarmes.
Version de l’édition
de 1870 en ligne le
23/06/17,
remplacée par celle de 1574 le 03/11/24.
Dernière révision le 03/11/24.