Que tout partout dorénavant
se mue :
Soit désormais
Amour
soûlé de
pleurs,
Des chênes
durs
puissent naître les
fleurs,
Au choc
des vents
l’eau
ne soit plus émue,
Du
cœur
des rocs
le miel
dégoutte et sue,
Soient du printemps
semblables les couleurs,
L’été
soit
froid,
l’hiver
plein de chaleurs,
De foi
la terre
en tous endroits soit nue :
Tout soit changé, puisque le
nœud
si fort
Qui m’étreignait, et que la seule
mort
Devait couper, ma Dame
veut défaire.
Pourquoi
d’Amour
méprises-tu la
loi ?
Pourquoi fais-tu ce qui ne se peut faire ?
Pourquoi romps-tu si faussement ta
foi ?
Que tout partout dorénavant
se mue :
Soit désormais
Amour
soûlé de
pleurs,
Des chênes
durs
puissent naître les
fleurs,
Au choc
des vents
l’eau
ne soit plus émue,
Du
cœur
des rocs
le miel
dégoutte et sue,
Soient du printemps
semblables les couleurs,
L’été
soit
froid,
l’hiver
plein de chaleurs,
De foi
la terre
en tous endroits soit nue :
Tout soit changé, puisque le
nœud
si fort
Qui m’étreignait, et que la seule
mort
Devait couper, ma Dame
veut défaire.
Pourquoi
d’Amour
méprises-tu la
loi ?
Pourquoi fais-tu ce qui ne se peut faire ?
Pourquoi romps-tu si faussement ta
foi ?
Version de 1553 en ligne le
18/12/11,
remplacée par celle de 1552 le 17/03/17.
Dernière révision le 25/09/21.