Toujours des
bois
la cime
n’est chargée,
Sous les toisons
d’un hiver
éternel,
Toujours des Dieux le foudre
criminel
Ne darde en bas sa menace
enragée.
Toujours les
vents,
toujours la mer
d’Égée
Ne gronde pas d’un
orage
cruel :
Mais de la dent
d’un soin
continuel,
Toujours toujours ma vie
est outragée.
Plus je me force à le vouloir
tuer,
Plus il renaît pour mieux s’évertuer
De féconder une
guerre
en moi-même.
Ô
fort
Thébain, si ta
serve
vertu
Avait encor ce monstre
combattu,
Ce serait bien de tes faits
le treizième.
Toujours des
bois
la cime
n’est chargée,
Sous les toisons
d’un hiver
éternel,
Toujours des Dieux le foudre
criminel
Ne darde en bas sa menace
enragée.
Toujours les
vents,
toujours la mer
d’Égée
Ne gronde pas d’un
orage
cruel :
Mais de la dent
d’un soin
continuel,
Toujours toujours ma vie
est outragée.
Plus je me force à le vouloir
tuer,
Plus il renaît pour mieux s’évertuer
De féconder une
guerre
en moi-même.
Ô
fort
Thébain, si ta
serve
vertu
Avait encor ce monstre
combattu,
Ce serait bien de tes faits
le treizième.
Version de 1553 en ligne le
05/07/08,
remplacée par celle de 1552 le 15/03/17.
Dernière révision le 24/01/22.