D’un coup
amour
m’esperonne & refreine,
M’asseure en peur,
& me brusle en la
glace,
Veut & ne ueut, m’appelle & puis me chasse,
Puis en plaisir,
& puis me tient en
peine.
Et hault & bas mon
esprit
tant pourmeine,
Que le desir
trop uague
y pert la trace,
Dont son plaisir
souuerain
en dechasse,
Tant mon ame
est de nouuel erreur
pleine.
Quoy qu’un
penser
amy le gué luy monstre,
Non du ruisseau
resolu en l’œil
nostre:
Ains ou attent en brief d’estre contente.
Mais plus grand
force
à
l’heure
la fouruoye,
Et maugré elle, ensuyuant autre
uoye,
Faut qu’à sa
peine,
& à ma
mort
consente.
D’un
coup amour
m’esperonne & refreine,
M’asseure en
peur,
& me brusle en la
glace,
Veut & ne ueut,
m’appelle & puis me chasse,
Puis en
plaisir,
& puis me tient en
peine.
Et
hault & bas mon
esprit
tant pourmeine,
Que le
desir
trop uague
y pert la trace,
Dont son
plaisir
souuerain
en dechasse,
Tant mon
ame
est de nouuel erreur
pleine.
Quoy
qu’un penser
amy le gué luy monstre,
Non du
ruisseau
resolu en
l’œil
nostre:
Ains ou attent en brief
d’estre contente.
Mais
plus grand force
à
l’heure
la fouruoye,
Et maugré elle,
ensuyuant autre uoye,
Faut
qu’à sa
peine,
& à ma
mort
consente.
En ligne le
24/08/06.
Dernière révision le 26/10/20.