Celui
qui fait aux
champs
le labourage
Craint bien souvent les
signes
pluvieux :
Les
Mariniers,
et même les plus vieux,
Par l’Orion
ont
grand’peur
de l’orage :
Qui
veut bâtir
long
et
pénible
ouvrage
Doute l’effort
du Temps
oblivieux :
Au prétendant,
l’ennemi
envieux
Fait mainte fois rabaisser le
courage :
Moi qui m’attends cueillir
fruit
de ma peine,
Et qui ma Nef
ai mise en la
Mer
pleine :
Qui sus Amour
veux faire une fortresse,
Et qu’à cela mon
seul désir
convie,
Ne crains que vous, qui m’êtes plus
maîtresse
Que
l’air,
que
l’eau,
que
le temps
et l’envie.
Celui
qui fait aux champs
le labourage
Craint bien souvent les
signes
pluvieux :
Les
Mariniers, et même les plus
vieux,
Par l’Orion
ont
grand’peur
de l’orage :
Qui
veut bâtir
long
et
pénible
ouvrage
Doute l’effort
du Temps
oblivieux :
Au
prétendant,
l’ennemi
envieux
Fait mainte fois rabaisser le
courage :
Moi qui m’attends
cueillir fruit
de ma peine,
Et qui ma Nef
ai mise en la Mer
pleine :
Qui sus Amour
veux faire une fortresse,
Et qu’à
cela mon seul désir
convie,
Ne crains que vous, qui
m’êtes
plus maîtresse
Que
l’air, que
l’eau, que
le temps
et l’envie.
En ligne le
03/06/19.
Dernière révision le 09/11/24.