««« Ori­on »»»

« Orion » ou « le fils d’Hyré » dans :
Pele­tier
1555
~ Celui qui fait aux champs…
Guy de Tours
1598
~ Plutôt Phé­bus…

~#~














◊ « le fils d’Hyré » (Guy de Tours)
voir aussi
« Orion » selon
# Martin, 1544.
# Proust, 1549.
 

Orion. Plu­vieux, cruel, ora­geux, porte-épée, hu­mide, né­bu­leux, obs­cur, nep­tu­nien, chas­seur, tem­pé­tueux, aqua­tique, outra­geux, res­plen­dis­sant, triste, pré­sa­gieux, me­na­çant, pâle, étoi­lé.

En ce que les poètes fabu­leu­se­ment racontent d’Orion ils sont fort dis­cor­dants, qui m’em­pê­che­ra d’en rien allé­guer. Orion aus­si n’est autre chose, pour dire véri­té, que le nom d’une étoile, la­quelle com­men­çant à pa­raître ad­viennent plu­sieurs orages.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
ff. 185v°-186r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_377_378]
(texte modernisé).

[Voir aussi astre et Avant-chien, Ca­ni­cule, Chien cé­leste, Hes­père, Ourse cé­leste, Ves­per.]


 

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Jean MARTIN, 1544.
 

Orion naquit sans mère de la seule urine de Ju­pi­ter. Il devint grand chas­seur à mer­veilles, et te­nait ordi­nai­re­ment com­pa­gnie à Diane, mais à cause quil se van­ta de pou­voir faire mou­rir sous ses dards toutes bêtes sau­vages quand bon lui sem­ble­rait, les dieux vou­lant pu­nir cette arro­gance, firent sor­tir de terre un Scor­pion, par le­quel il fut pi­qué au pied : dont se trou­va na­vré à mort : et lors Diane achevapar­four­nit de le tuer à coups de flèches, vou­lant ven­ger lou­trage quil lui avait fait en la cui­dant for­cer. Puis Jupiter le mit au ciel entre les étoiles. Il se montre au com­men­ce­ment de lhi­ver, et dé­nonce très mau­vais temps : par quoi les poètes le fi­gurent hor­rible de face, et por­tant un Bra­que­mart à son côté.

Jean MARTIN, L’Arcadie de Messire Jacques Sanna­zar,
mise d’Ita­lien en Fran­çais, 1544, « Expo­si­tion de plu­sieurs mots conte­nus en ce livre, dont l’intel­li­gence n’est com­mune », f° 128r°
[Gallica, NUMM-110564, PDF_255]
(texte modernisé).


 

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Jean PROUST, 1549.
 

Orion quelquefois.) Il était com­pa­gnon de la vierge Diane à la chasse, mais sef­for­çant de vio­ler la chas­te­té d’elle, il fut tué par les sa­gettes de la­dite Déesse.

Jean PROUST, in DU BELLAY, Recueil de Poésie, 1549,
« Brève expo­si­tion de quelques pas­sages poé­tiques les plus dif­fi­ciles conte­nus en cet œuvre », « De l’Ode X », p. 89
[Gallica, NUMM-71119, PDF_90]
(texte modernisé).


 

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Orion. Plu­uieus, cruel, ora­geus, port’-espee, hu­mide, ne­bu­leus, obs­cur, nep­tu­nien, chas­seur, tem­pes­tueus, aqua­tique, outra­geus, res­plen­dis­sant, triste, pre­sa­gieus, me­na­çant, palle, estoi­lé.

En ce que les poetes fabu­leu­se­ment racontent d’Orion ils sont fort dis­cor­dans, qui m’empes­che­ra d’en rien alle­guer. Orion aus­si n’est autre chose, pour dire véri­té, que le nom d’vne estoile, la­quelle com­men­çant à pa­roistre ad­uiennent plu­sieurs orages.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
ff. 185v°-186r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_377_378]
(texte original).

[Voir aussi astre et Auant-chien, Ca­ni­cule, Chien cœ­leste, Hes­pere, Ourse ce­leste, Ves­per.]



 

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Iehan MARTIN, 1544.
 

Orion nasquit sans mere de la seule urine de Iu­pi­ter. Il deuint grand chas­seur a mer­ueilles, et te­noit ordi­nai­re­ment com­pa­gnie a Diane, mais a cause quil se uen­ta de po­uoir faire mou­rir soubz ses dardz toutes bestes sau­uages quand bon luy sem­ble­roit, les dieux uou­lans pu­nir ceste arro­gance, feirent sor­tir de terre un Scor­pion, par le­quel il fut pic­qué au pied: dont se trou­ua na­uré à mort: et lors Diane achevapar­four­neit de le tuer a coupz de fleches, uou­lant uen­ger lou­trage quil luy auoit faict en la cuy­dant for­cer. Puis Iu­pi­ter le meit au ciel entre les estoilles. Il se monstre au com­men­ce­ment de lyuer, et de­nonce tres-mau­uais temps: par­quoy les poetes le fi­gurent hor­rible de face, & por­tant un Brac­que­mart a son costé.

Iehan MARTIN, L’Arcadie de Messire Iaques Sanna­zar,
mise d’Ita­lien en Fran­coys, 1544, « Expo­si­tion de plu­sieurs motz conte­nuz en ce liure, dont l’in­tel­li­gence n’est com­mune », f° 128r°
[Gallica, NUMM-110564, PDF_255]
(texte original).



 

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Ian PROUST, 1549.
 

Orion quelquefois.) Il estoit com­pai­gnon de la uierge Diane à la chasse, mais sef­for­çant de uio­ler la chas­te­té d’elle, il feut tué par les sa­iettes de la­dicte Déesse.

Ian PROUST, in DU BELLAY, Recueil de Poësie, 1549,
« Brieue expo­si­tion de quelques pas­saiges poë­tiques les plus dif­fi­ciles conte­nuz en cet œuure », « De l’Ode X », p. 89
[Gallica, NUMM-71119, PDF_90]
(texte original).