Or
que le
Ciel,
Terre,
et Vent
est paisible,
Et que
sommeil
tout animal démène,
La
nuit
le char
étoilé
en tour
mène,
Qu’en son
lit
est la mer
sans flots
taisible,
Je
veille, ards, pense et pleure : et m’est visible
Ce qui
m’occit, pour ma très-douce
peine :
Mon état est
guerre
d’ire
et deuil
pleine,
Et
paix
trouver, qu’y pensant, n’est possible.
Donc
seulement d’une
source
très-vive
Doux
et amer
sort, dont me vais paissant :
Une
main
seule, et me guérit et point :
Et
puis afin que mon
mal
n’aille à
rive,
Cent fois le
jour
suis mourant et naissant,
Tant loin je suis de mon
salut déjoint.
Or
que le
Ciel,
Terre,
et Vent
est paisible,
Et que
sommeil
tout animal démène,
La
nuit
le char
étoilé
en tour
mène,
Qu’en
son lit
est la mer
sans flots
taisible,
Je
veille, ards, pense et pleure : et m’est
visible
Ce qui
m’occit, pour ma
très-douce
peine :
Mon état est
guerre
d’ire
et deuil
pleine,
Et
paix
trouver, qu’y
pensant, n’est
possible.
Donc
seulement d’une
source
très-vive
Doux
et amer
sort, dont me vais paissant :
Une
main
seule, et me guérit et point :
Et
puis afin que mon
mal
n’aille
à
rive,
Cent fois le
jour
suis mourant et naissant,
Tant loin je suis de mon
salut déjoint.
En ligne le
21/05/21.
Dernière révision le 13/01/23.