PLus
tost le ciel
vouté
priué de sa
lumiere
Auecques ses flambars
en mer
abysmera,
Et dans son sein
courbé
sans eau
animera
Les esturjons priuez de leur
eau
coustumiere,
Et la
mer
esleuee en la sphere
premiere,
Dedans son sein
mouillé
la Lune
enfermera,
Qui là de son
vermeil
vn iour
allumera,
Que ie mette en oubly
ma Christine
guerriere.
Quand on verroit la
terre
en l’air
tourner en rond,
Et l’air
tenir le lieu du centre
plus
profond,
Le feu
changer son
sec
en quelque eau
crystaline,
Quand on verroit le
monde
aller tout au rebours,
Changer en
noires
nuicts
la clarté
de ses iours,
Si n’oublieroy-ie point le
beau
nom de Christine.
PLus
toſt le ciel
vouté
priué de ſa
lumiere
Auecques ſes flambars
en mer
abyſmera,
Et dans ſon ſein
courbé
ſans eau
animera
Les eſturjons priuez de
leur eau
couſtumiere,
Et la
mer
eſleuee en la ſphere
premiere,
Dedans son ſein
mouillé
la Lune
enfermera,
Qui là de ſon
vermeil
vn iour
allumera,
Que ie mette en oubly
ma Chriſtine
guerriere.
Quãd on verroit la
terre
en l’air
tourner en rond,
Et l’air
tenir le lieu du centre
plus
profond,
Le feu
changer ſon
ſec
en quelque eau
cryſtaline,
Quand on verroit le
monde
aller tout au rebours,
Changer en
noires
nuicts
la clarté
de ſes iours,
Si n’oubliroy-ie point le
beau
nom de Chriſtine.
En ligne le
11/02/09.
Dernière révision le 25/02/24.