Hiérosme d’AVOST de Laval (1558-1592)
L’Or de ces beaux cheveux…
Lyon, Pierre Roussin, 1587.
ouvrir sur Gallica : Anagrammes, f° 45r°.

    Françoise de Clapisson.    
Ci faics son los appendre.

LOr de ces beaux cheveux, ces deux Soleils qui luisent
Sous deux arcs ébénins, ce beau front ivoirin,
Ces Lis, et ces œillets, qui d’un teint blanc-pourprin
Sur l’une et l’autre joue entremêlés s’avisent.

Ce doux ris gracieux, où mille amours s’attisent
Du bien-aimé mari par un heureux destin ;
Et sous un rang besson vivement corallin,
Ces ordres emperlés, qui les perles méprisent.

Ce col qui fait rougir cet œuvre si bien fait
Qui du Peintre premier ne peut être parfait,
Ce sein où l’Amour vient toutes ses flèches prendre ;

Où (merveille) il allume en la neige son feu,
Ces tertres jumelets s’élevant peu à peu
M’ont enchargé qu’ ici son los je fasse appendre.

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    Françoise de Clapisson.    
Ci faics son los appendre.

LOr de ces beaux cheveux, ces deux Soleils qui luisent
Sous deux arcs ébénins, ce beau front ivoirin,
Ces Lis, et ces œillets, qui dun teint blanc-pourprin
Sur lune et lautre joue entremêlés savisent.

Ce doux ris gracieux, où mille amours sattisent
Du bien-aimé mari par un heureux destin ;
Et sous un rang besson vivement corallin,
Ces ordres emperlés, qui les perles méprisent.

Ce col qui fait rougir cet œuvre si bien fait
Qui du Peintre premier ne peut être parfait,
Ce sein où lAmour vient toutes ses flèches prendre ;

Où (merveille) il allume en la neige son feu,
Ces tertres jumelets sélevant peu à peu
Mont enchargé qu ici son los je fasse appendre.

 

En ligne le 22/09/12.
Dernière révision le 17/10/24.