anaphore du
démonstratif
(vers 1-13)
Françoise
de Clapisson.
Ci faics son los appendre.
L’Or de ces
beaux
cheveux,
ces deux Soleils
qui luisent
Sous deux arcs
ébénins,
ce beau
front
ivoirin,
Ces Lis,
et ces œillets,
qui d’un teint
blanc-pourprin
Sur l’une et l’autre
joue
entremêlés
s’avisent.
Ce
doux
ris
gracieux,
où mille amours
s’attisent
Du bien-aimé
mari
par un
heureux
destin ;
Et sous un rang
besson
vivement
corallin,
Ces ordres
emperlés,
qui les perles
méprisent.
Ce
col
qui fait rougir cet œuvre
si bien fait
Qui du Peintre
premier ne peut être parfait,
Ce sein
où
l’Amour
vient toutes ses flèches
prendre ;
Où
(merveille)
il allume en la neige
son feu,
Ces tertres
jumelets
s’élevant peu à peu
M’ont enchargé qu’
ici son
los
je fasse appendre.
Françoise
de Clapisson.
Ci faics son los appendre.
L’Or de ces
beaux
cheveux,
ces deux Soleils
qui luisent
Sous deux arcs
ébénins,
ce beau
front
ivoirin,
Ces Lis,
et ces œillets, qui d’un
teint
blanc-pourprin
Sur l’une et
l’autre
joue
entremêlés
s’avisent.
Ce
doux
ris
gracieux,
où mille amours
s’attisent
Du bien-aimé
mari
par un
heureux
destin ;
Et sous un rang
besson
vivement
corallin,
Ces ordres
emperlés,
qui les perles
méprisent.
Ce
col
qui fait rougir cet œuvre
si bien fait
Qui du Peintre
premier ne peut être parfait,
Ce sein
où l’Amour
vient toutes ses flèches
prendre ;
Où
(merveille)
il allume en la neige
son feu,
Ces tertres
jumelets
s’élevant
peu à peu
M’ont
enchargé qu’
ici son
los
je fasse appendre.
En ligne le
22/09/12.
Dernière révision le 17/10/24.