anaphore
de « ô »
(vers 1-10)
Ô
beaux
yeux
bruns,
ô regards
détournés,
Ô
chauds
soupirs,
ô larmes
épandues,
Ô
noires
nuits
vainement attendues,
Ô jours
luisants
vainement retournés :
Ô
tristes
plaints, ô désirs
obstinés,
Ô temps
perdu,
ô peines
dépendues,
Ô mille morts
en mille rets
tendues,
Ô pires maux
contre moi destinés.
Ô
ris,
ô front,
cheveux,
bras,
mains
et
doigts :
Ô luth
plaintif,
viole, archet et voix :
Tant de flambeaux
pour ardre une femelle !
De toi me plains, que tant de
feux
portant,
En tant d’endroits d’iceux mon
cœur
tâtant,
N’en est sur toi volé quelque
étincelle.
Ô
beaux
yeux
bruns,
ô regards
détournés,
Ô
chauds
soupirs,
ô larmes
épandues,
Ô
noires
nuits
vainement attendues,
Ô jours
luisants
vainement retournés :
Ô
tristes
plaints, ô désirs
obstinés,
Ô temps
perdu,
ô peines
dépendues,
Ô mille morts
en mille rets
tendues,
Ô pires maux
contre moi destinés.
Ô
ris,
ô front,
cheveux,
bras,
mains
et
doigts :
Ô luth
plaintif,
viole, archet et voix :
Tant de flambeaux
pour ardre une femelle !
De toi me plains, que tant de
feux
portant,
En tant d’endroits d’iceux mon
cœur
tâtant,
N’en est sur toi volé quelque
étincelle.
En ligne le
09/10/11.
Dernière révision le 02/07/22.