Comme on voit un
chevreuil
qu’un
grand
Tigre
terrasse,
Qui deçà qui delà, ore haut ore bas,
Le vautrouille et l’étend dans son
sanglant
trépas,
Pavant des os
du sang
et de sa peau
la place :
Puis en assouvissant sa
carnagère audace
Tranche, poudroye, hume, et foule de ses
pas,
La chair,
les os,
le sang
dont il fait son repas,
Laissant parmi les bois
mainte
sanglante
trace.
Et comme on vit jadis les
borgnes
Etnéans,
Rebattre à coups
suivis
les boucliers
dictéans,
Sous le fer
rehaussé d’une
force
indomptable :
Amour me
va plongeant dans mon
mortel
tourment,
Me rompt, trouble, ravit, os,
sang,
et sentiment,
Et martèle mon
chef
d’un bras
insupportable.
Comme on voit un
chevreuil
qu’un
grand
Tigre
terrasse,
Qui deçà qui delà, ore haut ore bas,
Le vautrouille et l’étend dans son
sanglant
trépas,
Pavant des os
du sang
et de sa peau
la place :
Puis en assouvissant sa
carnagère audace
Tranche, poudroye, hume, et foule de ses
pas,
La chair,
les os,
le sang
dont il fait son repas,
Laissant parmi les bois
mainte
sanglante
trace.
Et comme on vit jadis les
borgnes
Etnéans,
Rebattre à coups
suivis
les boucliers
dictéans,
Sous le fer
rehaussé d’une
force
indomptable :
Amour me
va plongeant dans mon
mortel
tourment,
Me rompt, trouble, ravit, os,
sang,
et sentiment,
Et martèle mon
chef
d’un bras
insupportable.
En ligne le
25/05/08.
Dernière révision le 06/12/20.