anaphore
de « ô »
(vers 1 à 11)
Ô
doux
regards,
ô bouche,
dont il sort
Un ris,
un chant,
une parole
accorte,
Qui referait une personne
morte
La rappelant du Charontide
port :
Ô
Cheveux
bruns,
qui me liez si fort
Et dont le Dieu
qui pour ses armes
porte
La Flèche
et l’Arc
fait la ficelle forte
Dont sans pitié
il me traîne à la
mort.
Ô
main
douillette,
ô lèvre
cinabrine,
Ô Front
d’ivoire,
ô gorgette
marbrine,
Ô Sein
de lis,
des grâces
le séjour :
À peine au
cœur
sens-je l’amère
plaie
De votre adieu,
tant extrême est la
joie
Qu’ore je sens pour votre
heureux
retour.
Ô
doux
regards,
ô bouche, dont il sort
Un ris,
un chant,
une parole
accorte,
Qui referait une personne
morte
La rappelant du Charontide
port :
Ô
Cheveux
bruns, qui me liez si fort
Et dont le Dieu
qui pour ses armes
porte
La Flèche
et l’Arc
fait la ficelle forte
Dont sans pitié
il me traîne à la
mort.
Ô
main
douillette,
ô lèvre
cinabrine,
Ô Front
d’ivoire,
ô gorgette
marbrine,
Ô Sein
de lis,
des grâces
le séjour :
À peine au
cœur
sens-je l’amère
plaie
De votre adieu, tant extrême est la
joie
Qu’ore je sens
pour votre
heureux
retour.
Version de 1878 en ligne le
18/10/16.
remplacée par la version de 1598 le 20/12/23.
Dernière révision le 20/10/24.