Belle
fleur
de quinze ans
qu’en toute
révérence,
J’adore dans mon
cœur,
hélas ! ne veux-tu point,
Que ce
doux
Archerot
qui si doucement point,
De son feu
doucereux
allume ton enfance ?
Aimes, ore
qu’Avril
ton visage
enjouvance :
Ore que les attraits,
les grâces,
l’embonpoint,
La beauté,
le loisir,
t’honorent de tout point,
Et qu’en toi seule ensemble ils font leur demeurance.
Belle, ne garde point à
Pluton
ta beauté,
Ni au Temps,
qui rempli de trop de cruauté,
Gâte et dévore tout : il vaut mieux
qu’un
jeune
homme
Dispos,
comme je suis, par mille
passe-temps
Cueille sein
contre sein,
les fleurs
de ton Printemps,
Et en si
doux
ébats
après toi se consomme.
Belle
fleur
de quinze ans
qu’en toute
révérence,
J’adore dans mon
cœur,
hélas ! ne
veux-tu point,
Que ce
doux
Archerot
qui si doucement point,
De son feu
doucereux
allume ton enfance ?
Aimes,
ore qu’Avril
ton visage
enjouvance :
Ore que les attraits,
les grâces,
l’embonpoint,
La beauté,
le loisir,
t’honorent de
tout point,
Et qu’en toi
seule ensemble ils font leur demeurance.
Belle,
ne garde point à
Pluton
ta beauté,
Ni au Temps,
qui rempli de trop de cruauté,
Gâte et dévore tout :
il vaut mieux qu’un
jeune
homme
Dispos,
comme je suis, par mille
passe-temps
Cueille sein
contre sein,
les fleurs
de ton Printemps,
Et en si doux
ébats
après toi se consomme.
Version de 1878 en ligne le
11/11/16,
remplacée par la version de 1598 le 19/12/23.
Dernière révision le 20/10/24.