disposition du
préambule
(vers
1-7 ; 9-11)
propos :
Qui peut nombrer les
herbes
& les fleurs
Quand le Soleil
aus Iumeaus se prezante,
Et les épis
dont Cerés
est luizante,
Quand l’Ecreuice ameine les
chaleurs.
Qui peut reduire en nombre les
fruis
meurs
De l’Equinoxe, & la
nége
pezante
Du Capricorne à
l’œillade
cuizante,
Il peut nombrer à
l’aize
mes douleurs.
Et, les nombrant, il peut nombrer encore
Les paremans
d’Iris
& de
l’Aurore
Et les brillans des étoiles
des Cieus.
Mais de nombrer les
graces
d’Harmonie,
Quand d’vn Argus
il auroit tous les yeus
Il ne pouroit, car elle est infinie.
Qui peut nombrer les
herbes
& les fleurs
Quand le Soleil
aus Iumeaus ſe prezante,
Et les épis
dont Cerés
eſt
luizante,
Quand l’Ecreuice
ameine les chaleurs.
Qui peut reduire en nombre les
fruis
meurs
De l’Equinoxe,
& la nége
pezante
Du Capricorne à l’œillade
cuizante,
Il peut nombrer à l’aize
mes douleurs.
Et,
les nombrant, il peut
nõbrer encore
Les paremans d’Iris
& de l’Aurore
Et les brillans des étoiles
des Cieus.
Mais de nombrer les
graces
d’Harmonie,
Quand d’vn
Argus
il auroit tous les yeus
Il ne pouroit, car elle eſt
infinie.
En ligne le
25/03/06.
Dernière révision le 31/08/24.