G
DE
tant de pleurs
ces prez
raieunissans
Ne moüillent point leur
verte
couuerture,
Que de trauaux
en ce chemin
i’endure
Pour deux
beaux
yeux
mes yeux
esbloüissans.
De tant de
vents
ces tourbillons
croissans,
N’ont point soufflé ceste
forest
obscure,
Que de souspirs
pour vne absence
dure,
Sont auiourd’huy de mes
poulmons
issans.
Helas!
deceu i’auois quelque
esperance,
Pensant, pensant en fuyant sa presence,
Que ie fuirois en
même tempsquant & quant sa
prison.
Mais à mon
mal
i’espreuue le contraire,
Sentant, tant plus ie fuy pour m’en distraire,
Tant plus en moy s’embraser mon
tison.
G
DE
tant de pleurs
ces prez
raieuniſſans
Ne moüillent point leur
verte
couuerture,
Que de trauaux
en ce chemin
i’endure
Pour deux
beaux
yeux
mes yeux
esbloüiſſans.
De tant de
vents
ces tourbillons
croiſſans,
N’ont point
ſoufflé ceſte
foreſt
obſcure,
Que de ſouſpirs
pour vne abſence
dure,
Sont auiourd’huy
de mes poulmons
iſſans.
Helas!
deceu i’auois
quelque
eſperance,
Penſant, penſant en fuyant
ſa preſence,
Que ie fuirois en
même tempsquant & quant ſa
priſon.
Mais à mon
mal
i’eſpreuue
le contraire,
Sentant, tant plus ie fuy
pour m’en
diſtraire,
Tant plus en moy s’embraſer
mon tiſon.
En ligne le
24/08/24.
Dernière révision le 24/08/24.