Mes
ans
plus
beaus
de iour
en iour
s’ampirent,
Et s’ampirans ie ne m’euertu’
point
De consommer
l’éguillon
qui me point,
Et les tizons
qui mes peines
atirent.
Plutôt les
mers,
où les eaus
se retirent,
Plutôt les cieus,
où maint
flambeau
se ioint,
Sans flos,
sans feus
se verront de tout point,
Que mes destins
leurs éfets ne dezirent.
Si la
pitié
des beaus
yeus
qui m’ont pris
Ne me regarde, ou si le fer
apris
D’vne Atropos
la cordelle
n’en brize,
Ie voy conduire a
l’immortalité
Ma penitance, & ma faute comize
En recherchant mon infelicité.
Mes
ans
plus
beaus
de iour
en iour
s’ampirent,
Et s’ampirans ie ne m’euertu’
point
De consommer
l’éguillon
qui me point,
Et les tizons
qui mes peines
atirent.
Plutôt les
mers,
où les eaus
se retirent,
Plutôt les cieus,
où maint
flambeau
se ioint,
Sans flos,
sans feus
se verront de tout point,
Que mes destins
leurs éfets ne dezirent.
Si la
pitié
des beaus
yeus
qui m’ont pris
Ne me regarde, ou si le fer
apris
D’vne Atropos
la cordelle
n’en brize,
Ie voy conduire a
l’immortalité
Ma penitance, & ma faute comize
En recherchant mon infelicité.
En ligne le
27/03/10.
Dernière révision le 24/10/22.