Mes
ans
plus
beaux
de jour
en jour
s’empirent,
Et s’empirant je ne m’évertu’
point
De consommer
l’aiguillon
qui me point,
Et les tisons
qui mes peines
attirent.
Plutôt
les mers,
où les eaux se retirent,
Plutôt
les cieux, où maint flambeau se joint,
Sans
flots, sans
feux se verront de tout
point,
Que mes destins
leurs effets ne désirent.
Si la
pitié
des beaux
yeux
qui m’ont pris
Ne me regarde, ou si le fer
appris
D’une Atropos
la cordelle
n’en brise,
Je vois conduire à
l’immortalité
Ma pénitence, et ma faute commise
En recherchant mon infélicité.
Mes
ans
plus
beaux
de jour
en jour
s’empirent,
Et s’empirant je ne m’évertu’
point
De consommer
l’aiguillon
qui me point,
Et les tisons
qui mes peines
attirent.
Plutôt
les mers, où
les eaux se retirent,
Plutôt
les cieux, où maint flambeau se joint,
Sans
flots,
sans
feux se verront de tout
point,
Que mes destins
leurs effets ne désirent.
Si la
pitié
des beaux
yeux
qui m’ont pris
Ne me regarde, ou si le fer
appris
D’une Atropos
la cordelle
n’en brise,
Je vois conduire à
l’immortalité
Ma pénitence, et ma faute commise
En recherchant mon infélicité.
En ligne le 11/10/21.
Dernière révision le 03/11/23.