Es-ce inhumaine, ô
Dieus! la recompance
De mes trauaus,
enfans
de ta beauté,
De me payer d’vne infidelité
Qui la rigueur
la plus forte deuance?
Puisqu’ainsi va, cruelle
à ma souffrance,
Que tout se change, & que tout soit porté
Contrairemant, pour indice arété
D’vn tel pariure,
& d’vne telle
offance.
Que
l’hyuer
aille au degré des Iumeaus,
Qu’herbes
& fleurs
s’émaillent par les
eaus,
Que le Soleil
en la terre
chemine:
Que les
poissons
fretillent dans les Cieus,
Que les mortels viuent plus que les Dieus,
Et le corbeau
chante mieus que le Cynne.
Es-ce inhumaine, ô
Dieus! la recompance
De mes trauaus,
enfans
de ta beauté,
De me payer d’vne infidelité
Qui la rigueur
la plus forte deuance?
Puisqu’ainsi va, cruelle
à ma souffrance,
Que tout se change, & que tout soit porté
Contrairemant, pour indice arété
D’vn tel pariure,
& d’vne telle
offance.
Que
l’hyuer
aille au degré des Iumeaus,
Qu’herbes
& fleurs
s’émaillent par les
eaus,
Que le Soleil
en la terre
chemine:
Que les
poissons
fretillent dans les Cieus,
Que les mortels viuent plus que les Dieus,
Et le corbeau
chante mieus que le Cynne.
En ligne le
27/11/07.
Dernière révision le 24/10/22.