Paix.
Puisqu’il faut
chères
sœurs
qu’à vous trois je me donne,
Que vous le requérez, qu’ainsi le
ciel
l’ordonne,
Des rameaux
Palladins qui consacrés me sont,
Je veux à toujoursmais couronner votre
front,
Comme ils sont toujours
verts,
que toutes les années
On voye reverdir ainsi vos
Hyménées :
Que plutôt les Autans aux plus
chaudes
saisons
En la
cuite
Cyrène engendrent les
glaçons,
Que les
froids
Aquilons
ravisseurs
d’Orithye
Plutôt en plein
hiver
dégèlent la
Scythie,
Que plutôt les
Zéphirs
par quelque
orageux
vent
Éboulent les sablons
des rives
du Levant,
Que les Eures
plutôt éventent de leur
bouche
Les pays plus lointains où le
soleil
se couche,
Plutôt, plutôt, jamais qu’on voye
ô
chères
sœurs,
Votre sainte
amitié
arracher de vos cœurs,
Plutôt jamais aussi Suisse que je t’oublie,
Ou que l’étroit
lien
qui fermement te lie
Avec tous tes voisins,
confédérés
amis
Se puisse rompre au gré de tous tes
ennemis.
[…]
Paix.
Puisqu’il faut
chères
sœurs
qu’à vous trois je me donne,
Que vous le requérez, qu’ainsi le
ciel
l’ordonne,
Des rameaux
Palladins qui consacrés me sont,
Je veux à toujoursmais couronner votre
front,
Comme ils sont toujours
verts,
que toutes les années
On voye reverdir ainsi vos
Hyménées :
Que plutôt les Autans aux plus
chaudes
saisons
En la
cuite
Cyrène engendrent les
glaçons,
Que les
froids
Aquilons
ravisseurs
d’Orithye
Plutôt en plein
hiver
dégèlent la
Scythie,
Que plutôt les
Zéphirs
par quelque
orageux
vent
Éboulent les sablons
des rives
du Levant,
Que les Eures
plutôt éventent de leur
bouche
Les pays plus lointains où le
soleil
se couche,
Plutôt, plutôt, jamais qu’on voye
ô
chères
sœurs,
Votre
sainte
amitié
arracher de vos cœurs,
Plutôt jamais aussi Suisse que je t’oublie,
Ou que l’étroit
lien
qui fermement te lie
Avec tous tes voisins,
confédérés
amis
Se puisse rompre au gré de tous tes
ennemis.
[…]
En ligne le
03/01/10.
Dernière révision le 13/03/23.