Rien étreindre ne
puis, toute chose
j’embrasse :
J’aime bien d’être
serf,
et cherche
liberté,
Je ne bouge de
terre,
outre le
ciel
je passe,
Je me promets
douceur,
où n’y a que
fierté.
À tel me suis donné,
qui pour sien ne m’avoue,
D’où vivre
je m’attends, cela me fait
mourir,
Je blâme le
plus fort, ce que plus fort je loue,
Je demande
remède,
et je ne veux guérir.
Je
me
hais,
j’aime
autrui : je
crains, et je
m’assure :
Je suis
feu,
je suis
glace :
en fuyant, je
poursuis.
Où je me fais vainqueur,
là vaincu
je demeure.
Ce
m’est
sucre
le
deuil :
la
joie
ce m’est
suie :
Je meurs si
j’ai de l’aise,
et je vis de
l’ennui :
J’ai pris en même
horreur
et la
mort
et la
vie.
Rien
étreindre ne puis,
toute chose
j’embrasse :
J’aime bien
d’être
serf, et cherche
liberté,
Je ne
bouge de terre, outre
le ciel
je passe,
Je me promets
douceur, où
n’y a que
fierté.
À
tel me suis donné,
qui pour sien ne
m’avoue,
D’où
vivre
je m’attends,
cela me fait mourir,
Je blâme
le plus fort, ce que plus
fort je
loue,
Je demande
remède, et je ne
veux guérir.
Je me
hais,
j’aime
autrui :
je crains, et je
m’assure :
Je suis
feu,
je suis
glace : en fuyant,
je poursuis.
Où je me fais
vainqueur, là
vaincu je demeure.
Ce m’est
sucre
le deuil : la
joie
ce m’est
suie :
Je meurs
si j’ai
de l’aise, et je vis
de l’ennui :
J’ai pris en
même horreur
et la mort
et la vie.
En ligne le 21/09/25.
Dernière révision le 21/09/25.