Jean VAUQUELIN de LA FRESNAYE (1536-1607)
Ni les beaux lis plantés…
Caen, Charles Macé, 1605.
ouvrir sur Gallica : Divers Sonnets, sonnet 50, p. 726.

Ni les beaux lis plantés au long d’un clair rivage,
Ni le bel arc-en-ciel, bigarré de couleurs,
Ni le jeune Printemps vêtu de jeunes fleurs,
Ni de beaux Orangers un coloré paysage,

Ni voir dans les forêts mainte bête sauvage,
Ni l’odorant parfum des plus douces odeurs,
Ni voir une Princesse élancer mille ardeurs,
Au bal d’un geste gai, découpant maint passage :

Ne sont rien que laideur devant votre beauté,
À quiconque de près à vous s’est arrêté,
Son âme repaissant d’un œil émerveillable.

Ô l’exemple certain et l’unique miroir
De l’éternel semblant, qu’en vous seul on peut voir !
Toute chose mortelle à vous n’est comparable.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Ni les beaux lis plantés au long d’un clair rivage,
Ni le bel arc-en-ciel, bigarré de couleurs,
Ni le jeune Printemps vêtu de jeunes fleurs,
Ni de beaux Orangers un coloré paysage,

Ni voir dans les forêts mainte bête sauvage,
Ni l’odorant parfum des plus douces odeurs,
Ni voir une Princesse élancer mille ardeurs,
Au bal d’un geste gai, découpant maint passage :

Ne sont rien que laideur devant votre beauté,
À quiconque de près à vous s’est arrêté,
Son âme repaissant d’un œil émerveillable.

Ô l’exemple certain et l’unique miroir
De l’éternel semblant, qu’en vous seul on peut voir !
Toute chose mortelle à vous n’est comparable.

 

En ligne le 10/05/14.
Dernière révision le 08/08/23.