Cette
beauté
d’éternité
vêtue,
Portant d’honneur
les
immortels
présents,
Rend à mes yeux
les longs
siècles
présents,
Et en rondeur
mes désirs
perpétue :
Elle
m’enflamme, incite
et
évertue
Le sens, le
cœur, les
esprits
et les ans
À ces labeurs
péniblement
plaisants,
Dessous le joug
qui à mon gré me tue.
Mon
feu
prend force,
et croît infiniment,
Ayant trouvé son semblable
aliment :
Toujours en soi s’entretient la matière,
Mon
feu
sans cesse a de quoi s’allumer :
Car elle étant si durable et entière,
Il s’y nourrit, sans rien en consumer.
Cette
beauté
d’éternité
vêtue,
Portant d’honneur
les
immortels
présents,
Rend à mes yeux
les longs
siècles
présents,
Et en rondeur
mes désirs
perpétue :
Elle
m’enflamme, incite
et
évertue
Le sens, le
cœur, les
esprits
et les ans
À ces labeurs
péniblement
plaisants,
Dessous le joug
qui à mon gré me tue.
Mon
feu
prend force,
et croît infiniment,
Ayant trouvé son semblable
aliment :
Toujours en soi s’entretient la matière,
Mon
feu
sans cesse a de quoi s’allumer :
Car elle étant si durable et entière,
Il s’y nourrit, sans rien en consumer.
En ligne le
05/01/14.
Dernière révision le 10/10/22.