Comme vn
sot
estonné
regarde la riuiere
Flo-flottant
sans repos,
& pour outre-passer
Attend que l’eau
roulant
vueille son cours
cesser,
Ou, pour cherir ses pas,
reculer en arriere.
Mais tousiours elle fuit. Cependant la
lumiere
Vole au loin de ses yeux.
La nuict
le vient presser,
La faim
geine son ventre,
& pour bien s’adresser,
Sans guide
& sans chemin
il demeure derriere.
Ainsi dans moy raui, ie contemple les
flots
De la mer
de ce monde :
& sans prendre la
voye
Qui au ciel
me conduit, ie m’arreste à ses
bords.
Tandis la
nuict
m’enclost. Mais
Christ
qui me conuoye
Es tenebres
de mort,
m’esclaire & m’accompagne,
Faisant que port
heureux,
&
bon
logis ie gaigne.
Comme vn
ſot
eſtonné
regarde la riuiere
Flo-flottant
ſans repos, & pour outre-paſſer
Attend que l’eau
roulant
vueille ſon cours
ceſſer,
Ou, pour cherir ſes
pas, reculer en arriere.
Mais touſiours elle fuit. Cependant la
lumiere
Vole au loin de ſes yeux.
La
nuict
le vient preſſer,
La faim
geine ſon ventre, & pour bien
s’adreſſer,
Sans guide
& ſans chemin
il demeure derriere.
Ainſi dans moy raui,
ie contemple les flots
De la mer
de ce monde :
& ſans prendre la
voye
Qui au ciel
me conduit, ie
m’arreſte
à ſes bords.
Tãdis la
nuict
m’encloſt.
Mais
Chriſt
qui me cõuoye
Es tenebres
de mort, m’eſclaire
& m’accompagne,
Faiſant que port
heureux, &
bon
logis ie gaigne.
En ligne le
30/09/25.
Dernière révision le 30/09/25.