A
l’œil
brillant,
qui m’englace, & m’enflame:
Au noir
sourcil,
qui m’esperonne, & bride:
A celle main,
qui m’esgare & me guide:
Au riz,
qui d’heur & me soule, & affame:
A celle
bouche,
ou s’enrose & s’enbame
Vn baiser
sec,
& vn baiser
humide:
A celle voix,
nourrisse,
&
homicide,
Qui à ma vie
& donne & ote
l’ame:
Pour compenser la
douce
mort,
& vie,
Que ie pren d’eus, & qui d’eus
m’est rauie
De mon Auril
au plus
verdoyant
lustre:
Ie vois trompant en leur
faueur
la barque
Du vieil
nocher,
& l’impiteuse
Parque,
Par mes escris,
d’une cautelle
illustre.
A
l’œil
brillant, qui m’englace,
& m’enflame:
Au noir
ſourcil, qui m’eſperonne, & bride:
A celle main, qui m’eſgare
& me guide:
Au riz, qui d’heur
& me ſoule,
& affame:
A celle
bouche, ou s’enroſe
& s’enbame
Vn baiſer
ſec,
& vn baiſer
humide:
A celle voix,
nourriſſe, &
homicide,
Qui à ma vie
& donne & ote l’ame:
Pour compenſer la
douce
mort,
& vie,
Que ie pren d’eus, & qui
d’eus
m’eſt rauie
De mon Auril
au plus
verdoyant
luſtre:
Ie vois trompant en leur
faueur
la barque
Du vieil
nocher, & l’impiteuſe
Parque,
Par mes eſcris,
d’une
cautelle
illuſtre.
En ligne le 20/09/25.
Dernière révision le 20/09/25.