En quel
fleuve
aréneux
jaunement s’écoulait
L’or
qui blondit si bien les
cheveux
de madame ?
Et du
brillant
éclat de sa
jumelle
flamme,
Tout astre
surpassant, quel
haut
ciel
s’emperlait ?
Mais quelle
riche
mer
le corail
recelait
De cette
belle
lèvre,
où mon désir
s’affame ?
Mais en quel
beau
jardin
la rose
qui donne âme
À ce teint
vermeillet,
au matin
s’étalait ?
Quel
blanc
rocher
de Pare,
en étoffe
marbrine
A tant bien montagné cette
plaine
divine ?
Quel parfum
de Sabée
a produit son odeur ?
Ô trop
heureux
le fleuve,
heureux
ciel,
mer
heureuse,
Le jardin,
le rocher,
la Sabée
odoreuse,
Qui nous ont enlustré le
beau
de son honneur.
En quel fleuve
aréneux
jaunement s’écoulait
L’or
qui blondit si bien les
cheveux
de madame ?
Et du
brillant
éclat de sa
jumelle
flamme,
Tout astre
surpassant, quel
haut
ciel
s’emperlait ?
Mais quelle
riche
mer
le corail
recelait
De cette
belle
lèvre,
où mon désir
s’affame ?
Mais en quel
beau
jardin
la rose
qui donne âme
À ce teint
vermeillet,
au matin
s’étalait ?
Quel
blanc
rocher
de Pare, en
étoffe
marbrine
A tant bien montagné cette
plaine
divine ?
Quel parfum
de Sabée
a produit son odeur ?
Ô trop
heureux
le fleuve,
heureux
ciel,
mer
heureuse,
Le jardin,
le rocher,
la Sabée
odoreuse,
Qui nous ont enlustré le
beau
de son honneur.
Texte de l’édition
de 1870 en ligne le
01/09/19,
remplacé par celui de 1574 le 03/11/24.
Dernière révision le 13/11/24.