Pierre de RONSARD (1524-1585)
Le printemps n’a point…
Paris, Vincent Sertenas, 1557.
ouvrir sur Gallica : Chanson, p. 123.

LE printemps n’a point tant de fleurs,
L’Automne tant de raisins mûrs,
L’été tant de chaleurs halées,
L’hiver tant de froides gelées,
Ni la mer n’a tant de poissons,
Ni la Beauce tant de moissons,
Ni la Bretagne tant d’Arènes,
Ni l’Auvergne tant de fontaines,
Ni la nuit tant de clairs flambeaux,
Ni les forêts tant de rameaux,
Que je porte au cœur, ma maîtresse,
Pour vous de peine et de tristesse.

 
 

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LE printemps n’a point tant de fleurs,
L’Automne tant de raisins mûrs,
L’été tant de chaleurs halées,
L’hiver tant de froides gelées,
Ni la mer n’a tant de poissons,
Ni la Beauce tant de moissons,
Ni la Bretagne tant d’Arènes,
Ni l’Auvergne tant de fontaines,
Ni la nuit tant de clairs flambeaux,
Ni les forêts tant de rameaux,
Que je porte au cœur, ma maîtresse,
Pour vous de peine et de tristesse.

 
 

 

En ligne le 01/04/05.
Dernière révision le 05/02/23.