SI
tu comptes des bois
verts
Toutes les feuilles
ensemble,
Ou le sablon
qui s’assemble
Au bord
de toutes les mers,
Seul me feras le discours
Du nombre de mes Amours.
Compte vingt
Athéniens,
Et puis en ajoute quinze,
Et la troupe
bien apprise
Des Amours
Corinthiens,
Ceux d’Achaïe,
où la fleur
Des beautés
a la faveur,
Comptant les Amours
nouveaux
De Lesbos, en Ionie :
Ceux de Rhode,
et de Carie,
Ce sont deux mille amoureaux :
Puis tu me diras Ô Dieux
Aimes-tu en tant de lieux ?
Je n’ai dit le
Syrien,
Ni ceux-là que je souhaitte
Et en Canobe, et en Crète,
D’amour
le siège
ancien,
Veux-tu compter par les
doigts
Les Bacchiens et Indois,
Et tous les
feux
de Gadire ?
Hélas ! je ne te puis dire
L’Amour
qui s’est fait
vainqueur
En tant de lieux, de mon
cœur.
SI tu comptes des
bois
verts
Toutes les
feuilles
ensemble,
Ou le
sablon
qui s’assemble
Au
bord
de toutes les mers,
Seul me feras le discours
Du nombre de mes
Amours.
Compte
vingt
Athéniens,
Et puis en ajoute quinze,
Et la
troupe
bien apprise
Des
Amours Corinthiens,
Ceux
d’Achaïe,
où la fleur
Des
beautés
a la faveur,
Comptant les
Amours
nouveaux
De Lesbos,
en Ionie :
Ceux de
Rhode,
et de Carie,
Ce sont deux mille
amoureaux :
Puis tu me diras
Ô
Dieux
Aimes-tu en tant de
lieux ?
Je n’ai dit le
Syrien,
Ni ceux-là que
je souhaitte
Et en Canobe,
et en Crète,
D’amour
le siège
ancien,
Veux-tu compter par les
doigts
Les Bacchiens
et Indois,
Et tous les
feux
de Gadire ?
Hélas ! je ne te puis dire
L’Amour qui s’est
fait
vainqueur
En tant de lieux, de mon
cœur.
En ligne le
21/10/21.
Dernière révision le 10/04/23.