AVec
les fleurs
et les boutons
éclos
Le beau
printemps
fait printaner ma peine,
Dans chaque nerf,
et dedans chaque veine
Soufflant un feu
qui m’ard jusques à
l’os.
Le
Marinier
ne compte tant de flots,
Quand plus Borée
horrible son haleine,
Ni de sablons
l’Afrique
n’est si pleine,
Que de tourments
dans mon cœur
sont enclos.
J’ai tant de
mal,
qu’il me prendrait
envie
Cent fois le jour
de me trancher la vie
Minant le fort
où loge ma
langueur,
Si ce n’était que
je tremble de crainte
Qu’après la
mort
ne fût la plaie
éteinte
Du coup
mortel
qui m’est si doux au
cœur.
AVec
les fleurs
et les boutons
éclos
Le beau
printemps
fait printaner ma peine,
Dans chaque nerf,
et dedans chaque veine
Soufflant un feu
qui m’ard jusques à
l’os.
Le
Marinier
ne compte tant de flots,
Quand plus Borée
horrible son haleine,
Ni de sablons
l’Afrique
n’est si pleine,
Que de tourments
dans mon cœur
sont enclos.
J’ai tant de
mal,
qu’il me prendrait
envie
Cent fois le jour
de me trancher la vie
Minant le fort
où loge ma
langueur,
Si ce n’était que
je tremble de crainte
Qu’après la
mort
ne fût la plaie
éteinte
Du coup
mortel
qui m’est si doux au
cœur.
En ligne le
24/03/11.
Dernière révision le 31/08/23.