Entre les
flots
de la mer
vagabonde
N’a d’animaux si
froide
quantité,
Ni d’astres
clairs
si chaude
infinité
Luisant au Ciel
sur cette masse
ronde,
De tant
d’épis
n’orne Cérès
la blonde
Son doré
chef
au venir de l’été,
Et par tant d’yeux
ne voit le Ciel
voûté
Ce qui se fait sur la terre
et sur l’onde :
Tant
d’arbres
secs
Avril
n’a revêtus,
Tant d’arbres
verts
n’a la foudre
abattus,
Et Montgibel
ne vomit tant de flammes,
Que de
langueurs,
de peines,
et soucis,
Et de regrets
d’amertume
noircis,
Me fait sentir la plus belle des
Dames.
Entre
les flots
de la mer
vagabonde
N’a
d’animaux si
froide
quantité,
Ni
d’astres
clairs
si chaude
infinité
Luisant au
Ciel
sur cette masse
ronde,
De
tant d’épis
n’orne Cérès
la blonde
Son
doré
chef
au venir de l’été,
Et par tant
d’yeux
ne voit le Ciel
voûté
Ce qui se fait sur la
terre
et sur l’onde :
Tant
d’arbres
secs
Avril n’a
revêtus,
Tant
d’arbres
verts
n’a la foudre
abattus,
Et
Montgibel ne vomit tant
de flammes,
Que
de langueurs,
de peines,
et soucis,
Et de
regrets
d’amertume
noircis,
Me fait sentir la plus
belle des
Dames.
Texte de l’édition de
1878 en ligne le
31/08/13,
remplacé par celui de 1553 le 30/09/18.
Dernière révision le 13/06/22.